Editorial
La Corée est un mystère. Ce petit tigre assis discrètement où le soleil se lève, le dos tourné au Japon et le regard porté vers l’Ouest, semble veiller jalousement sur son secret. Royaume ermite jusqu’au siècle dernier, immense Cité interdite d’où l’on ne resortait pas, elle semble encore aujourd’hui refuser de se dévoiler. Est-ce par pudeur ou par timidité, orgueil ou peur? Comme ses femmes qui, jusqu’au début du siècle, sortaient de chez elles la tête couverte d’un ample vêtement, elle avance masquée, parée de couleurs, mais cachant son vrai visage.
Nous ne connaissons pas la Corée. Elle nous a donné à voir les oripeaux de sa modernité lorsqu’elle ouvrit sa porte au monde pour les Jeux Olympiques de 1988, et nous la nommions Dragon pour ce “miracle” économique qui lui fit quitter soudain sa profonde misère d’après-guerre. Nous fîmes connaissance avec elle par les “made in Korea” qui inondaient les marchés mondiaux et qui firent sa richesse. D’autres encore se souviennent qu’au Nord, il n’y a pas de miracle. De l’autre côté de la frontière la plus gardée du monde, une dictature ubuesque achève d’agoniser sur les restes de la guerre froide.
Nous ne connaissons pas les Corées. Pluriel nécessaire, car ce tout petit pays coincé géographiquement et culturellement entre la Chine et le Japon présente de multiples facettes, comme tous les pays de carrefour. Ce qui nous en arrive, après avoir traversé les vastes plaines d’Asie centrale où le peuple coréen trouve ses origines, ce sont des nouvelles sèches, impersonnelles et dramatiques. Mais derrière ce masque grave, il y a un peuple attachant et accueillant, travailleur et fêtard, fier et humble à la fois, peuple de contrastes comme son pays. Sous la protection bienveillante de ses montagnes augustes et vénérées, il a nourri une culture unique, pétrie de bouddhisme et de confucianisme, de taoïsme et de christianisme, d’extase chamaniste et d’excès occidentaux, une culture encore à découvrir, et même encore en train de se faire. C’est cette vitalité coréenne partout présente, née de la rencontre entre traditions et modernités, que nous vous invitons à découvrir.
La maison coréenne est fermée sur sa cour. Pas de fenêtre sur l’extérieur, toute entière tournée sur son centre, elle n’est que mystère depuis la rue. Elle ne paye pas de mine, avec ses murs de torchis. Une fois à l’intérieur, on pénètre un autre univers, insoupçonné, de chaleur et de culture. La Corée est un peu à l’image de ses maisons dont il faut passer le porche. Un autre exotisme vous attend au Pays du Matin Calme.
Nous ne connaissons pas la Corée. Elle nous a donné à voir les oripeaux de sa modernité lorsqu’elle ouvrit sa porte au monde pour les Jeux Olympiques de 1988, et nous la nommions Dragon pour ce “miracle” économique qui lui fit quitter soudain sa profonde misère d’après-guerre. Nous fîmes connaissance avec elle par les “made in Korea” qui inondaient les marchés mondiaux et qui firent sa richesse. D’autres encore se souviennent qu’au Nord, il n’y a pas de miracle. De l’autre côté de la frontière la plus gardée du monde, une dictature ubuesque achève d’agoniser sur les restes de la guerre froide.
Nous ne connaissons pas les Corées. Pluriel nécessaire, car ce tout petit pays coincé géographiquement et culturellement entre la Chine et le Japon présente de multiples facettes, comme tous les pays de carrefour. Ce qui nous en arrive, après avoir traversé les vastes plaines d’Asie centrale où le peuple coréen trouve ses origines, ce sont des nouvelles sèches, impersonnelles et dramatiques. Mais derrière ce masque grave, il y a un peuple attachant et accueillant, travailleur et fêtard, fier et humble à la fois, peuple de contrastes comme son pays. Sous la protection bienveillante de ses montagnes augustes et vénérées, il a nourri une culture unique, pétrie de bouddhisme et de confucianisme, de taoïsme et de christianisme, d’extase chamaniste et d’excès occidentaux, une culture encore à découvrir, et même encore en train de se faire. C’est cette vitalité coréenne partout présente, née de la rencontre entre traditions et modernités, que nous vous invitons à découvrir.
La maison coréenne est fermée sur sa cour. Pas de fenêtre sur l’extérieur, toute entière tournée sur son centre, elle n’est que mystère depuis la rue. Elle ne paye pas de mine, avec ses murs de torchis. Une fois à l’intérieur, on pénètre un autre univers, insoupçonné, de chaleur et de culture. La Corée est un peu à l’image de ses maisons dont il faut passer le porche. Un autre exotisme vous attend au Pays du Matin Calme.