Beau temps à nouveau. Mais je reste toute la journée à travailler dans ma chambre.
Le soir, je décide d'aller travailler et manger dehors, au café Montage sur la croisette que m'avait recommandé Alexander. C'est un endroit sympathique, bien décoré, chaleureux, avec cuisine ouverte. Je mange mal, mais je passe un moment agréable et j'écris bien.
En sortant, je rentre par la plage de galets, ces galets que l'on trouve partout au sol des maisons, des rues... Je vais toucher la mer, étrangement l'eau est chaude alors que la nuit est froide, battue par le vent.
Je pense à tout ce que je dis, écris et pense de bêtises sur les stéréotypes nationaux. Je pense que la plupart des gens vivent encore entourés des gens de leur milieu, de leur classe, de leur tribu, et méprisent les autres, essayent de les éviter, se sentent aliénés d'avoir à travailler et vivre avec ces derniers. On ne cherche qu'à fréquenter des gens qui nous correspondent, c'est à dire des êtres correspondant à nos penchants. Au fond, c'est une manière essentialiste d'aborder les relations sociales. Je n'aime que ceux que je peux aimer, ceux qui sont toujours déjà préalablement aimables pour moi. Ce que l'on appelle les élections affectives n'est qu'une cooptation déterminée. On ne cherche à connaître que ce que l'on connaît déjà, et quand on croit se risquer à l'inverse, ce n'est rien d'autre qu'une attirance pour ce que l'on croit déjà connaître de l'inconnu ou pour les contours les plus banals de ce dernier pris comme concept - l'Inconnu. Et c'est sur ce fond que nous espérons construire la mondialisation, l'Europe, nos nations melting-pots, la transnationalité... Je n'aurais pas dû manger ce hamburger...
Le soir, je décide d'aller travailler et manger dehors, au café Montage sur la croisette que m'avait recommandé Alexander. C'est un endroit sympathique, bien décoré, chaleureux, avec cuisine ouverte. Je mange mal, mais je passe un moment agréable et j'écris bien.
En sortant, je rentre par la plage de galets, ces galets que l'on trouve partout au sol des maisons, des rues... Je vais toucher la mer, étrangement l'eau est chaude alors que la nuit est froide, battue par le vent.
Je pense à tout ce que je dis, écris et pense de bêtises sur les stéréotypes nationaux. Je pense que la plupart des gens vivent encore entourés des gens de leur milieu, de leur classe, de leur tribu, et méprisent les autres, essayent de les éviter, se sentent aliénés d'avoir à travailler et vivre avec ces derniers. On ne cherche qu'à fréquenter des gens qui nous correspondent, c'est à dire des êtres correspondant à nos penchants. Au fond, c'est une manière essentialiste d'aborder les relations sociales. Je n'aime que ceux que je peux aimer, ceux qui sont toujours déjà préalablement aimables pour moi. Ce que l'on appelle les élections affectives n'est qu'une cooptation déterminée. On ne cherche à connaître que ce que l'on connaît déjà, et quand on croit se risquer à l'inverse, ce n'est rien d'autre qu'une attirance pour ce que l'on croit déjà connaître de l'inconnu ou pour les contours les plus banals de ce dernier pris comme concept - l'Inconnu. Et c'est sur ce fond que nous espérons construire la mondialisation, l'Europe, nos nations melting-pots, la transnationalité... Je n'aurais pas dû manger ce hamburger...