Au réveil, le ciel est dégagé et ensoleillé. Le vent est tombé, il n'y a plus de vagues. La mer a retrouvé sa couleur sombre.
Je descends me faire mon café, et pendant qu'il bouille, j'écris mon journal et lis mes emails. Cela suffit à me geler jusqu'au sang. Je remonte dans ma chambre et me remet sous les couvertures pour tenter de réchauffer mes pieds.
Je me lève deux heures plus tard, et difficilement me mets au travail. J'arrive à finir la correction de mon article sur Pyongyang, et l'envoie. Entre-temps, la tempête s'est levée, le vent gémit et les vagues s'écrasent bruyamment sur la plage. La mer a retrouvé ses tons turquoise, sa beauté irrisée. Comme le dit Alexander, le temps est maniaco-dépressif dans ce pays...
Alexander tarde à venir. Je le surprends dans le couloir, une assiette de soupe à la main. Il y a trop de vent pour lui, il va dîner simplement ici. On se retrouvera plus tard pour un verre.
Je pars seul manger un morceau. Je trouve un restaurant plutôt propre et bien. Je mange une moussaka, ma foi, plutôt bonne, mais si lourde... Je demande une salade. J'ai un besoin physique de légumes verts. On m'apporte une platrée de tomates couvertes d'une epaisse neige de féta, sur un lit de croutons durs comme la pierre, des daktos crétois... C'est horrible.
J'ai juste envie d'aller me coucher, mais je rencontre Alexander dans la rue au rendez-vous que nous nous étions donné. Il refuse d'aller à notre café, trop calme. Il veut voir du monde pour son dernier soir. Je ne vois pas l'utilité, mais comme c'est dans la direction de la maison, j'obtempère. Nous finissons au Mod, un pub "anglais" sur la croisette. Le seul endroit bondé du quartier. Bruyant, enfumé, vulgaire. Nous ne pouvons presque pas parler. Nous buvons du vin sucré, c'est une horreur. Nous rentrons enfin, dans le vent et sous la pluie. Dire que Rhodes est connue comme l'endroit le plus ensoleillé d'Europe...
Je descends me faire mon café, et pendant qu'il bouille, j'écris mon journal et lis mes emails. Cela suffit à me geler jusqu'au sang. Je remonte dans ma chambre et me remet sous les couvertures pour tenter de réchauffer mes pieds.
Je me lève deux heures plus tard, et difficilement me mets au travail. J'arrive à finir la correction de mon article sur Pyongyang, et l'envoie. Entre-temps, la tempête s'est levée, le vent gémit et les vagues s'écrasent bruyamment sur la plage. La mer a retrouvé ses tons turquoise, sa beauté irrisée. Comme le dit Alexander, le temps est maniaco-dépressif dans ce pays...
Alexander tarde à venir. Je le surprends dans le couloir, une assiette de soupe à la main. Il y a trop de vent pour lui, il va dîner simplement ici. On se retrouvera plus tard pour un verre.
Je pars seul manger un morceau. Je trouve un restaurant plutôt propre et bien. Je mange une moussaka, ma foi, plutôt bonne, mais si lourde... Je demande une salade. J'ai un besoin physique de légumes verts. On m'apporte une platrée de tomates couvertes d'une epaisse neige de féta, sur un lit de croutons durs comme la pierre, des daktos crétois... C'est horrible.
J'ai juste envie d'aller me coucher, mais je rencontre Alexander dans la rue au rendez-vous que nous nous étions donné. Il refuse d'aller à notre café, trop calme. Il veut voir du monde pour son dernier soir. Je ne vois pas l'utilité, mais comme c'est dans la direction de la maison, j'obtempère. Nous finissons au Mod, un pub "anglais" sur la croisette. Le seul endroit bondé du quartier. Bruyant, enfumé, vulgaire. Nous ne pouvons presque pas parler. Nous buvons du vin sucré, c'est une horreur. Nous rentrons enfin, dans le vent et sous la pluie. Dire que Rhodes est connue comme l'endroit le plus ensoleillé d'Europe...