Voici un article sur la question du genre et des nations paritionnées qui constitue l'introduction du numéro spécial de la revue "Genre et Histoire" que nous avons co-édité avec Anne Castaing et qui vient juste de paraître en ligne. Le lien vers le numéro entier : https://journals.openedition.org/genrehistoire/4375 I am glad to send here the link to an article on the question of gender and paritioned nations which is the introduction to a special issue of "Genre et Histoire" journal that Anne Castaing and I have edited. It just has been published on-line (in French) : https://journals.openedition.org/genrehistoire/4375 Cher.e.s collègues,
La prochaine séance du séminaire "Partitions territoriales : imaginaires et représentations" se déroulera vendredi 8 mars, de 14h à 17h, salle A7-37 (EHESS, 54 bd Raspail, Paris 6e). Nous aurons le plaisir d'accueillir trois intervenantes:
Cette présentation propose d’analyser les représentations des femmes armées dans la presse et dans les recherches académiques soviétiques et post-soviétiques au Tadjikistan. Les femmes armées sont une figure majeure dans la construction nationale et participe à la production de normes de genre dans l’ordre politique, social et économique comme le montre une analyse des magazines Zanoni Sovieti Tojikiston [Les femmes soviétiques du Tadjikistan] et de Zanoni Tojikiston [Les femmes soviétiques] à destination des femmes et de la recherche scientifique publiée sur les femmes pendant la période soviétique et post-soviétique. Dans le même temps, cette figure de la femme armée opère la marginalisation des femmes armées du Tadjikistan dans le récit de la Grande Guerre Patriotique dans un contexte politique de production des marges centrasiatiques et d’un centre russe. Il s’agira aussi de mettre au jour les reformulations de la figure de la femme armée après la chute de l’Urss et la fin de la guerre civile (1992-1996) au sein du projet politique d'authenticité nationale élaborée et mis en oeuvre par le régime au pouvoir depuis 1992.
L’acteur français Pascal Tokatlian, conçoit, en 2006, le spectacle Ermen, titre provisoire, repris en 2013, comme une tentative pour répondre à cette question qui a surgi sur le plateau du théâtre de l’Aquarium lors de la création. Terre lointaine, amputée d’une large part de son territoire, l’Arménie, reconstruite à partir de souvenirs familiaux, apparaît de manière fragmentaire pour le descendant de rescapés, à moitié arménien d’origine, à cheval entre deux rives et deux cultures. Les Arméniens qui ont échappé aux massacres et ont pu se réfugier en Europe étaient tous des apatrides « sans retour possible » selon les termes du passeport Nansen qui leur était attribué. L’Arménie est devenue alors la patrie perdue, pour ces familles d’immigrés qui ont constitué la diaspora. Voire même un territoire nié dans son existence historique même, l’«apatrie », pour reprendre le titre du récit autobiographique de l’écrivain Jean Kehayan. A travers l’analyse plusieurs créations contemporaines, en Arménie et en diaspora, ce séminaire propose de visiter les territoires de l’arménité constituée, après le génocide de 1915, des restes d’une civilisation millénaire, de souvenirs et de vestiges épars, de douleurs transportées. Nous examinerons comment la scène contemporaine ouvre un espace de représentation qui permet de recomposer l’histoire d’un peuple disséminé à travers des histoires personnelles tirées de témoignages qui basculent dans la fiction. Nous nous réjouissons par avance de vous y retrouver. Anne Castaing, Benjamin Joinau, Delphine Robic-Diaz Here are some articles where I have been mentionned recently.
Deuxième séance de notre séminaire "Partitions territoriales : imaginaires et représentations" vendredi 25. J'interviendrai en fin de séance.
La prochaine séance du séminaire "Partitions territoriales : imaginaires et représentations" se déroulera vendredi 25 janvier, de 14h à 17h, salle A7-37 (EHESS, 54 bd raspail, Paris 6e): Rencontre avec Marcelino Truong, auteur du roman graphique Une si jolie guerre (Denoël, 2012) : L'art pour mieux panser l'Histoire. Avec projection du film Mille jours à Saigon de Marie-Christine Courtès (Vivement lundi ! productions, 2012). Modérateur : François Guillemot (CNRS/IAO) En deuxième partie de séance, Benjamin Joinau (Hongik University) présentera ses travaux : « Division et sexuation, catégories cognitives? » Nous nous réjouissons par avance de vous y retrouver. Anne Castaing, Benjamin Joinau, Delphine Robic-Diaz Pour les étudiant.e.s et collègues de l'EHESS :
Nous avons le plaisir de vous communiquer le programme du séminaire "Partitions territoriales : imaginaires et représentations". La séance introductive se déroulera vendredi 11 janvier, de 14h à 17h, salle A7-37 (EHESS, 54 bd raspail, Paris 6e). Nous nous réjouissons par avance de vous y retrouver. Anne Castaing, Benjamin Joinau, Delphine Robic-Diaz *********************************************************************************** Partitions territoriales : imaginaires et représentations 2e et 4e vendredis du mois de 14 h à 17 h (salle A07_37, 54 bd Raspail 75006 Paris), du 11 janvier 2019 au 14 juin 2019. Pas de séance le 22 février et le 24 mai 2019 Le développement des Partition Studies dans différentes disciplines (histoire, sciences politiques, géographie, mais aussi histoire et anthropologie culturelles, études littéraires, études cinématographiques) invite à une réflexion globale sur les divisions territoriales et les effets, sociaux et culturels, des « longues » partitions, en Inde, mais aussi en Corée, au Viêt-Nam, dans l’ex-Yougoslavie, en Irlande, en Israël/Palestine, etc. Les importants travaux effectués en ce sens sur les productions culturelles permettent à la fois de tisser une histoire des « communautés imaginaires » que sont les nations, et de saisir le faisceau d’images et de représentations qui s’agrègent au territoire, à son morcellement ou, plus encore, à sa perte. En témoigne par exemple la volumineuse littérature « diasporique » ou « exilique », travaillée par un imaginaire de l’espace disparu, mais aussi les représentations genrées des nations partitionnées qui sillonnent leurs productions cinématographiques et littéraires, ou encore l’obsession des frontières qui caractérise les cinémas indien ou coréen. En dissociant leur réflexion des approches disciplinaires, les Partition Studies incitent à considérer les partitions comme « paradigmes » esthétiques (Anna Bernard), structurant en profondeur les imaginaires et leurs réseaux de représentation. Ce séminaire vise ainsi à interroger les partitions et les divisions territoriales, récentes ou plus anciennes, d’un point de vue des représentations, comme témoin des assimilations imaginaires des ruptures communautaires et/ou nationales : littératures, cinémas, arts performatifs, arts plastiques seront les supports de nos réflexions. Calendrier : 11 janvier : introduction (Anne Castaing, Benjamin Joinau, Delphine Robic-Diaz): Penser et représenter les partitions territoriales : quels enjeux ? 25 janvier : Rencontre avec Marcelino Truong, auteur du roman graphique Une si jolie guerre (Denoël, 2012) : L'art pour mieux panser l'Histoire. Avec projection du film Mille jours à Saigon de Marie-Christine Courtès (Vivementlundi ! productions, 2012).
12 avril : Isabelle Ohayon (CNRS/CERCEC), "Disputes territoriales et disputes historiennes : la délimitation des frontières des républiques d'Asie centrale des années 1920 aux années 2000". 17 mai : Séance consacrée aux travaux d’étudiants 14 juin :
J'ai publié un article sur le hallyu, le cinéma sud-coréen comme soft-power dans la revue "Pouvoirs" actuellement en kiosque (numéro de novembre).
Cliquez pour avoir accès au sommaire et commander le numéro ou l'article. ![]() J'ai commis un chapitre de ce livre (sur Pyongyang)... A part cet article que je considère préparatoire, je ne peux que vous recommander cette lecture, sous la direction de la toujours excellente Valérie Gelézeau ! Collection Kalp’i – Études coréennes 3 de l’Institut d’études coréennes du Collège de France Valérie Gelézeau (dir.) SŎRABŎL DES CAPITALES DE LA CORÉE postface de Christian Montès Collège de France, Institut d’études coréennes, collection « Kalp’i – Études coréennes », 2018, 378 pages. Ouvrage diffusé aux Éditions De Boccard : 4 rue de Lanneau 75005 ParisTél :01 43 26 00 37 Présentation de l’ouvrage : Au lecteur français qui volontiers assimile la France à Paris et conçoit simplement une unique ville capitale, ce livre présente au contraire l’archipel des capitales de la Corée. Deux capitales d’États concurrents (Corée du Nord et Corée du Sud), Séoul et Pyongyang, existent sur la scène internationale en des images contrastées (défilés sur la place Kim Il Sung, surmodernité du Gangnamscape), tandis que deux grandes capitales historiques, Kaesŏng et Kyŏngju, toutes deux inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO sont le théâtre de programmes variés de conservation ou au contraire, de destruction de leur exceptionnel patrimoine. À côté de ces grandes capitales de la géohistoire coréenne, d’autres, moins connues, tissent la structure d’une histoire-espace où le pouvoir monarchique a capitalisé, et décapitalisé des sites — Kongju, Puyŏ, Suwŏn. Et au-delà de la péninsule, les grandes villes de la diaspora, d’Almaty au New Seoul de Los Angeles, achèvent de dessiner le réseau des capitales d’une « métanation » plurielle et complexe : la Corée. La perspective historique transversale, pluridisciplinaire et comparée de ce livre qui rassemble plus d’une dizaine d’auteurs propose un récit multisitué de ces capitales. Il montre comment le pouvoir s’inscrit dans la capitale, projetant l’intention nationale dans des actes de fondation ou de grands projets d’aménagement. Il analyse certains acteurs sociaux engagés dans la fabrique même de la capitale ou de ses lieux de mémoire — patrimoniaux ou nouveaux. Au-delà des capitales de la Corée, ce livre interroge, au fond, la capitalité, c’est-à-dire ce qui fait l’essence de toutes les capitales du monde. Valérie Gelézeau, géographe, est directrice d’études à l’EHESS. Sur le terrain, à partir de l’expérience des habitants, elle questionne la société coréenne dans son rapport à l’espace. Elle a publié notamment Séoul, ville géante, cités radieuses (CNRS éditions 2003, aujourd’hui en OpenEdition), Séoul Mégapole (Autrement, 2011) et (avec Alain Delissen et Koen De Ceuster)Debordering Korea (Routledge, 2013). Elle a reçu en 2005 la médaille de bronze du CNRS (section Territoires, espaces sociétés) et été lauréate en 2008 du prix Culturel France-Corée. |
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